Je courais dans les rues d’Alger

Un geyser d’émotions et de délires

Les accords d’Evian signe la fin de la guerre. Hommes, femmes, enfants quittent l’Algérie. Ils sont pieds noirs, comme on les appelle; français, juifs, espagnols… Ils sont suivis de familles harkis. Tous laissent derrière eux une vie, une terre, qui les a vu naitre et grandir.

Quand la porte s’ouvre sur des fragments de mémoires que l’on croyait enfouis. Les souvenirs se saisissent de l’antre d’un théâtre pour rejaillir. deux femmes se croisent, toutes deux enfants otages de la guerre, des jeunes vies à qui l’on a ôté l’insouciance.

Arrachés, exilés, résilients ou sur le fil de la folie, les êtres avancent – le sens même de la vie. Même de l’ombre jaillit la lumière.